• En face de la Banque Sino-Congolaise pour l’Afrique (BSCA) rue Docteur Janot – Centre-Ville, Brazzaville

Cher(e)s toutes et tous,

En dépit de l’austérité qui frappe durement l’économie nationale, conséquence de la baisse continue des cours du pétrole sur les marchés internationaux et des effets néfastes orchestrés par la pandémie à la covid-19 , la Direction Générale par son ministère de tutelle (le Ministère des Petites, Moyennes entreprises, de l’artisanat et du secteur informel) tient à jouer pleinement son rôle de moteur dans l’économie par l’application scrupuleuse des mesures de promotion et de développement des TPE et PME contenues dans la loi n°46-2014 du 13 novembre 2014.

En prenant ces dispositions, l’objectif est de créer des conditions propices au développement du secteur des PME afin de contribuer à la diversification de l’économie.

Comme nous le savons, les transactions des PME représentent la majeure partie des activités de l'économie africaine ; il s’agit donc de son épine dorsale. Elle représente plus de 90 % des entreprises et emploie approximativement 60 % des travailleurs dont un nombre non négligeable de femmes et de jeunes actifs.

La PME est de ce fait une composante essentielle du tissu économique national en contribuant aussi bien à la création d’emploi et de richesse qu’à la croissance économique.

Tout ceci dans un contexte de tension économique globalisé corollaire de la chute de la valeur totale des investissements dans les nouveaux projets en Afrique au cours des (3) trois premiers mois de 2020. La Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) estime cette dégradation à 58% par rapport au niveau de 2019.

CCréer davantage de PME ainsi que les aider à se connecter aux marchés internationaux permettrait de s'assurer que les commerces profitent d’une plus grande marge bénéficiaire. De plus, parce que les PME créent la majorité des emplois dans la plupart des secteurs, elles ont un rôle essentiel à jouer pour absorber les (900.000.000) neuf cents millions d'Africains qui doivent venir gonfler les rangs de la population active d'ici 2050.

La croissance économique future dépend donc en grande partie d'une plus grande productivité des PME.

« Notre ambition est qu'au terme du passage par ces différents moules, l’on observe dans la société congolaise l’éclosion de bonnes pratiques internationales sur fond d’un épanouissement de l’initiative privée et d’une symbiose de la culture entrepreneuriale et managériale. Ainsi vont émerger les nouvelles générations d’entrepreneurs modèles caractérisés par leur professionnalisme et dotés d’une forte capacité d’entraînement.

Dans l’expectative que nous serons être non seulement à la hauteur de vos attentes mais aussi des défis considérables que nous avons à relever, mon équipe et moi-même vous invitons à entreprendre davantage et nous vous exprimons notre entière détermination à nous tenir à votre disposition.

RÉRÉINVENTONS-NOUS !